La seigneurie appartenait au Chevalier de Germay, Seigneur en même temps de Cirfontaines, Bressoncourt, Suzannecourt…
Au XIIIème siècle, Germay appartenait à Thibaut de Champagne, qui le donna à Jean de Joinville, quand ce Seigneur eut négocié le mariage du comte Thibaut avec la fille de Saint Louis. Jean en fit hommage en 1258. Ce fief, sorti de la maison de Joinville par les apanages, appartenait au XVIème siècle à la maison d'Anglure. (D'après Emile Jolibois 1858)

Il existait quelques activités maintenant disparues comme une entreprise de maçonnerie qui fabriquait et posait des pavés de route.
On tirait aussi du minerai de fer de bonne qualité, à la Chalêtre…

On pourra noter que Napoléon s'arrêta à Germay et fit don à la Commune d'un calice en or…

Germay a connu un fait divers plutôt rare, un accident d'avion en 1953 au lieu-dit "le Mont".
Le sergent chef François Marcel, après une panne de réacteur sur un thunderjet de la base aérienne de Saint-Dizier, s'est craché sur le monticule de 428 m. Les débris furent retrouvés 1 km plus loin, François Marcel est mort sur le coup, n'ayant pu utiliser son siège éjectable…

Une église dédiée à Saint Evre. L'église de Germay, avait un desservant. En 1789, Germay faisait partie du diocèse de Toul, doyenné de Reynel et dépendait de la généralité de Champagne, élection et baillage de Chaumont, prévôté d'Andelot.
Construite en plusieurs fois, au XVIIIe siècle, le Chœur, puis la nef (1777) achevée au début du XIXe.
Les cloches seront refondues en 1868 et finement décorées. On peut y voir les 14 stations du Chemin de Croix et les 12 apôtres.
Le capitaine Victor Guyot offrit en 1891 un vitrail à l'église.
En 1959, le campanile est supprimé donnant au clocher sa forme actuelle (Charles Roger, architecte à Bar le Duc a fait la transformation). Cette même année, l'abbé Lassiat a révisé l'intérieur.

Un Lavoir du XIXe siècle. la Fontaine du Gras est construite en 1857 par l'architecte Descaux (pierre de taille, Charpente en chêne, petites tuiles plates en terre cuite). Un bassin de forme ovale, 8 m x 3,20 et 0,60 de profondeur, pour les laveuses... Ce lavoir accueillait aussi les bals populaires, on mettait un plancher sur le bassin…
A côté, se trouvait un autre bâtiment servant d'abreuvoir pour les bêtes, mais aussi de lieu de rencontre des paysans.