L'église de Sainte Colombe est pourvue de portails du XIIIème siècle. Elle a été reconstruite partiellement au début du XXème siècle, le clocher étant étayé par des piliers de pierre les modifications ont pu être faites.

L'église Le château

Le château de Montrémy est une demeure de plaisance, dans un grand parc, au milieu d'arbres de belle taille et de nombreuses variétés. La propriété cernée de murs et de grilles est toujours habitée par la famille De Montrémy.

Il existait le café du commerce à Nomécourt où les hommes se retrouvaient pour parler, jouer aux cartes en sirotant quelques "chopines".

Le café du commerce La route nationale

Les habitants du village ne voyaient pas souvent d'autres activités que celles de la ferme, mais les nouvelles allant vite, tous sortaient à la moindre curiosité.

Personnalité

"Janvier 1793 ! Louis XVI vient d'être condamné à mort et le responsable en est VALDRUCHE, citoyen de Nomécourt en Haute-Marne.
Ça alors ! Mais, comment ? Expliquez-vous !
Et bien voilà. Ce jour-là, alors que tous ses collègues députés venaient de voter, survient notre personnage, l'exactitude n'était, parait-il pas son fort, qui se fait apostropher :
- l'assemblée n'a pu se déterminer et il ne dépend que de vous que Louis XVI soit exécuté,
- il le sera ! Répliqua-t-il".
Notre Haut-Marnais venait de faire pencher la balance et de sceller ainsi le destin du roi...

Anne, Joseph, Arnould VALDRUCHE
Tel était le nom du héros de ce 17 janvier 1793. Alors âgé de 44 ans, la Révolution le surprit ici, chez nous, dans la paisible paroisse de Nomécourt (actuel canton de Joinville) où il exerçait l'art de la médecine. Membre de la première administration du département, il fut élu député à l'Assemblée législative en 1791 puis à la Convention de 1792 à 1795.
Voilà pour le personnage. Quant à l'anecdote : légende ou réalité ? J'hésitai, étant subjugué par le côté fabuleux ; pourtant, il fallait en avoir le cœur net.

Le député Valdruche

Place à l'Histoire.
Cahiers de doléances, convocation des Etats Généraux, prise de la Bastille... Inexorablement les évènements s'enchaînèrent, au point qu'en juin 1791 la famille royale prend la fuite pour être arrêtée comme on sait et ramenée à Paris.
Et le tourbillon continue, activé par la maladresse de Louis XVI. On arrive ainsi au 21 septembre 1792 avec la mise en place de la Convention qui succède à l'Assemblée Législative. Dès la première séance les conventionnels votent, à l'unanimité, l'abolition de la royauté en France; le ton est donné. Néanmoins, la mise en accusation du roi tarda longtemps ; "si on le juge, il est mort" disait Danton. La chose cependant devenait inéluctable et le procès du roi débuta le 11 décembre 1792 pour durer plus d'un mois.

S'il vota bien la mort du roi, il ne se fit jamais remarquer outre mesure.
Membre du Comité de l'agriculture, il fut également chargé de la surveillance des raffineries de salpêtre et de la fabrication des poudres à Grenelle. Son mandat de représentant expiré en octobre 1795 il n'occupa plus de fonctions publiques et se retira dans son domaine de Nomécourt où il se consacra exclusivement à des travaux agricoles. C'est pourquoi on le retrouve en 1808 parmi les 35 membres de la Société d'Agriculture de Chaumont.

Extrait "des Compagnons de l'Histoire".