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LA VIE ÉCONOMIQUE 
L’économie du village a bien changé. La pénurie d'emploi, les transports et l’attrait des villes l'ont dépeuplé jusque vers les années 1960. Depuis, la population se maintient et, voire même, s'accroît légèrement.
Il suffit de prendre les dernières statistiques de l’INSEE pour voir que la population du village est passée d'environ 700 habitants en 1961 à 747 au dernier recensement en 1999 ; alors qu’en 1804, le nombre d’habitants dépassait 1600.

La modernisation des moyens de production, la diversification des industries ont fait disparaître petit à petit la métallurgie en Haute-Marne qui, depuis le haut-fourneau et le fer, la fonte d’art, la fonte pour les bâtiments, les routes et enfin les pièces mécaniques de l’automobile, n’a gardé que les travaux vraiment spéciaux en qualité ou en dimension.

Au village, depuis longtemps déjà, il ne reste plus que deux usines à bois en remplacement des usines à fer ; et ce n'est pas facile de les maintenir à leur niveau, avec la concurrence sévère des pays où la main d’œuvre est très bon marché.

De ce fait, le commerce n’est plus très florissant bien sûr. La rapidité de déplacement des marchandises y est pour beaucoup, et comme la population se déplace vers la ville, les grands transports commerciaux se développent sur d’autres axes mieux constitués.
L'artisanat, lui, à très peu varié depuis un demi siècle. Poissons est traditionnellement un village de peintres...!
Quant à l’agriculture, comme le territoire est plus favorable à l’herbe et aux arbres qu’aux petits légumes, on y fait de l’élevage et dans les meilleurs champs des céréales dont la diversité et la quantité sont fonction de la demande.
Les exploitations assez nombreuses, de l’ordre de quelques hectares, ont laissé la place à quelques exploitations moyennes et grandes. Cette évolution a comme raisons évidentes, la productivité et une plus grande facilité d’exploitation mécanique, mais aussi favorisée par le remembrement et la rareté de la main d’œuvre.

La métallurgie n’existe plus chez nous qu’à l’état de souvenirs ; quelques reconstitutions se pratiquent au sein du Comité Durenne, notre voisin (conservateur du patrimoine). La vigne n’a pas complètement disparue de nos contrées, le vin y est toujours agréable à déguster et les méthodes de travail se modernisent ; un jour peut-être ressucitera-t-elle ?

De nos jours, le besoin de redécouvrir la vraie nature fait que le tourisme vert est porteur d'espoir, développons-le !

Dans ce chapitre, nous traitons indifféremment l'histoire économique et/ou l'économie actuelle.