Une charte de Charles le Chauve en 868 qui donnait plusieurs propriétés de Poissons aux moines de Saint-urbain, puis deux seigneurs de Poissons (ils s'appelaient : de Poissons) qui en 1294 leur donnèrent la plus grande partie de la seigneurie, les moines devenaient donc propriétaires de la quasi totalité de la rive gauche du Rongeant (rivière). L'église de Saint-Aignan fut construite en 1528 par leurs soins. Les moines étaient rattachés au diocèse de Toul, doyenné de Reynel, ancienne Lotharingie.
La rive droite dont le château de Poissons et l'église Saint-Amans formaient un fief laïque, faisait partie du royaume de France...
Le château appartint à cette époque aux familles Maillot de Gévoncourt et Gondrecourt. Plus tard, à la révolution, il appartiendra aux maîtres de forge : les familles Mollerat, de Fleury et Maupas. Cette partie du village dépendait du diocèse de Chalons, doyenné de Joinville.
Les deux parties du village ne firent plus qu'une aux alentours de 1540.
Les ressources principales étaient le fer et la vigne. En effet, les moines dès 1616 exploitaient les mines et des usines à fer se construisirent sur le Rongeant. Les vignes fournissaient toujours un vin de qualité, mise à part quelques années désastreuses et l'arrivée des maladies cryptogamiques et du phylloxera. Depuis longtemps déjà, les Romains les avaient plantées au delà des Alpes jusqu'à nos régions.
Les habitants, appelés les picheneilles, furent décimés par la guerre, la peste et le choléra. Ils sont surtout issus de vignerons, de minerons, de bûcherons et de charbonniers.
C'est ainsi que l'histoire du village vous est présentée...