LA MÉTALLURGIE DANS LA RÉGION DE POISSONS
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| POISSONS : travaux gigantesques d'extraction |
POISSONS : minières actuelles |
Toutes les exploitations n'appartenaient pas aux moines, Il existait aussi d'autres fiefs portant les noms de Joinville, et de Vignory. Le comte de Champagne et l'évêque de Langres, firent beaucoup de donations, se débarrassant ainsi de ce patrimoine métallurgique. Les successeurs contesteront l'appartenance du patrimoine aux cisterciens... ils en reprendront possession, pour une exploitation plus rentable. Un autre système de sidérurgie (dit indirect) voit le jour, on est en 1450, la fonte a coulé, on la transforme en fer, (on parlera d'acier plus tard), le fer sera forgé laminé après réchauffage (ou non) dans un four.
Des traces de scories dès le Xe siècle sont trouvées sur le coteau de Melaire, indiquant la présence de bas-fourneaux et de forges à bras ? Est-ce à la crassière ?
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Le croquis de la situation des exploitations sur le Rongeant (d'après M. Béguinot) renseigne sur l'importance de la métallurgie au XIXe (à partir de Thonnance-les-Moulins, source du Rongeant, vers la Marne avec le Tarnier et le ruisseau de Chenesonval). |
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Depuis les traces de scories trouvées à la Crassière, datant du Xe, on connaît l'existence d'une ancienne forge au XIIIe siècle, située au Vieux-Noncourt (patrimoine industriel).
En 1465 un fourneau est aussi créé à Noncourt (inventaire patrimoine).
A Poissons :
Au lieu-dit La Forge : une forge existe depuis 1616 puis en 1784 un H-F, deux affineries, une fenderie (déjà depuis 1763), un bocard à crasse, un bocard et un patouillet.
Au Fourneau : il existe un bocard depuis 1841 et un H-F depuis 1847. Le H-F est construit par le sieur Bourgeois dont on a retrouvé une affiche attestant cette construction. Elle est signée par Louis Napoléon en 1850.
Ci-contre : DISPOSITION DES USINES A FER AU XIXe SIECLE sur le Rongeant
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