Au lieu-dit "
La Forge".
En 1616 le sieur Marchand bâtit une forge qui traitait déjà des gueuses, produits issus de la fonte ?
En 1784 il existait à La Forge un haut-fourneau, deux affineries et une fenderie. Pour la préparation du minerai, un patouillet pour le débarrasser de sa gangue par lavage et pour le concasser, un bocard. Le but étant de placer dans le H-F le produit qui pourrait donner le plus de métal. Pour traiter les déchets, appelés crasses, on avait aussi recours à un bocard ; réduites, elles servaient de remblai.
Le maître des lieux était Monsieur Mollerat il y dirigeait en 1818, presque 120 personnes, 30 spécialistes et manouvriers pour l'usine, 62 bûcherons et charbonniers ; le transport étant assuré par 24 voituriers et leurs attelages (voir doc inventaire sites industriels).
La production annuelle de fonte est de 400 tonnes et celle du fer de 300 tonnes pour 1000 tonnes de minerai préparé et 1200 tonnes de charbon de bois.
En 1836 deux propriétaires s'associent, M. de Maupas et M. Arson ils équipent à la suite du patouillet, du bocard et du H-F, l'ensemble de deux fours à puddler remplaçant les affineries et de deux fours à réchauffer. Cette méthode mixte dite champenoise utilisant toujours du charbon de bois dans le H-F (ce qui donne une grande qualité à la fonte) utilise donc un marteau à cingler qui fait suite au four de réchauffage et reconstitue le bloc de métal. La production est alors doublée : 800 tonnes de fonte et 500 tonnes de fer.